Ce que les grands hommes ont dit sur la cravate
Citations célèbres :
"Une cravate propre attire inévitablement les aliments." (Loi de Murphy )
"Si un jour je commettais un meurtre, je me débarrasserais du corps en faisant des plats cuisinés. Parce que, quand on jette un bras dans une poubelle, il y a toujours quelqu'un pour s'en rendre compte et on se fait cravater; alors que, si on jette un restant de hachis Parmentier, au pire, les gens disent que c'est du gaspillage, mais n'appellent pas la police pour autant !". (Jean YANNE)
"Le grand chic au restau quand on s'envoie de la sauce sur la cravate, c'est de s'en mettre aussi un peu sur la pochette !" (Jean YANNE)
"L'habit annonce souvent l'homme" (Marc Twain)
"La cravate n'est pas seulement un utile préservatif contre les rhumes, torticolis, fluxions, maux de dents et autres gentillesses du même genre ; elle est encore une partie essentielle et obligée du vêtement qui, dans ses formes variées, apprend à connaître celui qui la porte" (Balzac 1827).
"Tant vaut l'homme, tant vaut la cravate" (Balzac)
"La cravate, c’est l’homme ; c’est par elle que l’homme se révèle et se manifeste ... Pour connaître un homme, il suffit de jeter un coup d’oeil sur cette partie de lui-même qui unit la tête à la poitrine" (Balzac)
"Une cravate bien mise, c'est un de ces traits de génie qui se sentent, s'admirent, mais ne s'analysent ni ne s'enseignent" (Balzac)
"L'habit annonce souvent l'homme" P.Coelho "La seule utilité réelle de la cravate, c'est qu'on la retire, sitôt rentré chez soi, pour se donner l'impression d'être libéré de quelque chose, mais on ne sait pas de quoi" (Shakespear)
"Le noeud est à la cravate ce que le cerveau est à l'homme" ( La Rochefoucauld )
"Une cravate bien nouée est le premier pas sérieux dans la vie". (Oscar Wilde)
"Quiconque avec un habit du soir et une cravate blanche, même un cambiste, peut passer pour un homme civilisé" (Oscar Wilde)
"Ce qui est à la mode, c'est ce que l'on porte soi même ; ce qui n'est pas à la mode, c'est ce que les autres portent"(Oscar Wilde)
"N'offre pas une cravate à qui a besoin d'une chemise. " (Proverbe Anglais)
"Peu importe mon âme. l'important est que ma cravate ne soit pas de travers." (James JOYCE)
"Le ruban, c'est trop petit, ça ne cache rien, ça n'est qu'a partir de la cravate qu'on ne voit plus ce qu'il y a en dessous." (A propos de la Légion d'honneur.) (Jean Anouilh)
"Moi, si j'ai les cheveux en bataille ou le noeud de cravate de travers, je m'en fiche."
Télé-Loisirs n° 898, 12 au 18 mai 2003. (Patrick Poivre d'Arvor)
"L'avantage du col sans cravate d'Alain Madelin, c'est que ça détourne notre attention de son brushing ridicule." Vu à la radio (2001) (Laurent Ruquier)
"Si l'on savait comment Mahler nouait sa cravate, on apprendrait plus qu'en trois années de contrepoint au Conservatoire."
Propos rapporté par Henry-Louis de La Grange dans Gustav Mahler (1979). Arnold Schönberg
"Une femme peut courir des heures chercher un cadeau pour un homme. Ca finit toujours par une cravate."
"L'habit est important. Les gens nus ont peu ou pas d'influence sur notre société." (Monica Lewinsky)
"J'aime le taquiner (Bill Clinton) pour qu'il porte une de mes cravates, ainsi je me sens proche de son coeur"
"Si les hommes peuvent diriger le monde, pourquoi n'abandonnent-ils pas la cravate ? Comme c'est intelligent de commencer la journée en attachant cette petite corde autour de son cou!" (Linda Ellerbee)
"La seule utilité réelle de la cravate, c'est qu'on la retire, sitôt rentré chez soi, pour se donner l'impression d'être libéré de quelque chose, mais on ne sait pas de quoi." (Paulo Coelho)
"On n'écoute plus ce que les gens disent. On se contente de regarder comment ils le disent, quel regard ils ont en le disant, et si leur cravate est assortie à leur pochette." (Bernard Werber)
contrepètrie : "Le noeud est à la cravate ce que le cerveau est à l'homme." (François de La Rochefoucauld)
Considérations sur le port de la cravate
"Considérés sous le rapport de la cravate, les hommes se divisent naturellement en trois grandes catégories.
D'abord, pour commencer par celle qui mérite le moins notre attention, se présente cette classe nombreuse d'hommes qui portent la cravate sans la sentir, ni la comprendre, qui, chaque matin, tournent un morceau d'étoffe autour de leur cou, comme on fait d'une corde ; puis, tout le jour se promènent, mangent, vaquent à leurs affaires, et le soir, se couchent et s'endorment sans scrupule, sans remords, parfaitement satisfaits d'eux-mêmes, comme si leur cravate eût été mise le mieux du monde. Gens sans actualité, continuant le XVIIIème siècle au milieu du XIXè ; anachronismes vivants, trop nombreux, hélas ! à la honte du siècle de lumière, et que nous ne mentionnons ici que pour mémoire ; car, relativement à la cravate, ce sont des êtres négatifs.
Au-dessus d'eux, immédiatement, viennent ceux qui entrevoient ce qu'il y a de bien dans la cravate et ce qu'on peut en faire, mais qui, n'en pouvant tirer aucun parti par eux-mêmes, sont réduits à copier autrui. Esprits étroits, stériles, sans imagination, sans une seule idée à eux, ils étudient chaque jour le noeud qu'ils reproduiront le lendemain. Quelle estime faire de ce servum pecus de la cravate ? Je les comparerai à ces hommes frivoles qui cherchent chaque matin, dans les gazettes, les idées qu'ils auront toute la journée, ou aux mendiants qui vivent des charités d'autrui.
Au premier rang, enfin, se placent ces hommes forts et solides par eux-mêmes, qui sentent et comprennent la cravate, qui la comprennent dans ce qu'elle a d'essentiel et d'intime, avec cette énergie d'intelligence, cette puissance de génie, départies à ces mortels privilégiés quos aequus amavit Jupiter. Ceux-là n'ont ni maîtres ni modèles, ils trouvent en eux de grandes, de nobles ressources ; ils n'écoutent qu'eux-mêmes, ils sont véritablement créateurs.
Car la cravate ne vit que d'originalité et de naïveté ; l'imitation, l'assujettissement aux règles la décolorent, la glacent, la tuent. Ce n'est ni par étude ni par travail qu'on arrive à bien ; c'est spontanément c'est d'instinct, d'inspiration que se met la cravate. Une cravate bien mise, c'est un de ces traits de génie qui se sentent, qui s'admirent, mais ne s'analysent ni ne s'enseignent. Aussi, j'ose le dire avec toute la force de la conviction, la cravate est romantique dans son essence ; du jour où elle subira des règles générales, des principes fixes, elle aura cessé d'exister. "
Honoré de Balzac : Traité de la cravate, 1830